Très intensives en main-d’œuvre, les entreprises du secteur Horeca ignorent bien souvent les mécanismes qui leur permettraient de réduire leurs charges sociales et fiscales et de consolider ainsi leur rentabilité. Une problématique que rencontrent aussi les entreprises actives dans le secteur des loisirs.
Selon la dernière enquête nationale sur le budget des ménages (DG Statistique du SPF Économie), la culture et les loisirs représentaient 7,5 % des dépenses des ménages belges et l’Horeca 6,4 % en 2016. Ces deux postes enregistrent une croissance régulière depuis plusieurs années (+ 5 % entre 2016 et 2017, selon la Banque Nationale de Belgique). Les secteurs de l’Horeca et des loisirs profitent pleinement de cette tendance, mais n’en restent pas moins confrontés, de manière générale, à un problème de rentabilité.
« Ces deux secteurs, très intensifs en main-d’œuvre, sont confrontés à un taux de rotation du personnel très important (39 % de turnover par an dans l’Horeca). Ils dégagent, en outre, une faible plus-value financière par employé. Pour ces entreprises, le défi consiste donc à continuer à croître en recrutant le personnel nécessaire et en le formant, tout en renforçant leur rentabilité », relève Alexandra Dryjski, Senior Manager en HR performance d’Ayming Belgium, société de conseil en Business Performance.
Une mine d’or inexploitée
Les audits sociaux réalisés par les experts d’Ayming Belgium démontrent que 8 % des employeurs actifs dans ces deux secteurs peuvent bénéficier d’exonérations de cotisations sociales et/ou de dispenses partielles de charges fiscales. Des économies qui constituent une source de revenus supplémentaires pour la formation et le recrutement.
Mais où aller chercher ces baisses de charges sociales et fiscales ? L’engagement de travailleurs jeunes et peu qualifiés ou les ex-chômeurs de longue durée, par exemple, peuvent générer des exonérations de charges patronales. L’organisation du travail en équipe ou de nuit, ainsi que la réalisation d’heures supplémentaires conduisent quant à elles et sous certaines conditions, à une dispense partielle de précompte professionnel. « Exploiter ces avantages peut s’avérer ardu en cas de rotation élevée du personnel ou lorsqu’il y a de nombreux emplois à temps partiel, ce qui est fréquemment le cas dans le secteur des loisirs », souligne Alexandra. « Pour un de nos clients dans la restauration collective, l’audit réalisé par les consultants d’Ayming Belgium a permis de générer plus de 110 000 euros d’économies annuelles grâce à la réduction des charges sociales et fiscales de 155 salariés. Cet exemple démontre qu’il y a de réelles possibilités d’optimisation du payroll dans les secteurs de l’Horeca et des loisirs. » Par ailleurs, dans l’Horeca, d’autres leviers ont également été introduits comme les flexi-jobs et la réduction de cotisations sociales pour les entreprises enregistrant le temps de travail sur leur caisses enregistreuses.
À propos d’Ayming
Ayming est un groupe international de conseil en Business Performance axé sur quatre domaines d’expertise : les ressources humaines, les opérations (achats, chaîne logistique…), la finance et l’innovation. Il est implanté dans 15 pays d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie. Active depuis plus de quinze ans sur le marché belge, Ayming Belgium y compte près de 600 entreprises clientes, qu’il s’agisse de jeunes sociétés innovantes ou de sociétés internationales.
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