L’immobilier de bureaux à Bruxelles sous une pression fiscale croissante
Bruxelles, le 27 juin 2025
Une nouvelle étude d’Ayming Belgium, citée par Trends, met en lumière la pression fiscale exceptionnelle qui pèse sur l’immobilier de bureaux dans la Région de Bruxelles-Capitale. Ce fardeau fiscal pousse un nombre croissant d’entreprises à quitter la capitale.
Un empilement de taxes qui alourdit la facture
La seule taxe immobilière commune aux trois Régions belges reste le précompte immobilier, basé sur le revenu cadastral. Ce revenu locatif fictif, fixé en 1975 et encore exprimé en francs belges avant conversion en euros, reste la pierre angulaire d’un système considéré comme obsolète.
Mais à Bruxelles, ce précompte s’accompagne d’une accumulation de taxes régionales et communales, dont la taxe sur les surfaces non résidentielles, représentant en moyenne 25 % supplémentaires. Résultat : dans 17 des 19 communes bruxelloises, la charge fiscale dépasse les 60 % du revenu cadastral indexé, et même les 70 % dans neuf d’entre elles. Schaerbeek détient le record avec 82,45 %.
Grandes entreprises vs. PME : deux réalités
Seules les grandes entreprises — notamment BNP Paribas Fortis, Belfius et ING — semblent encore justifier les surcoûts liés à une implantation à Bruxelles. La majorité des PME et des cabinets de conseil (y compris les Big Four, tous établis en périphérie) préfèrent contourner la capitale.
« La multiplication des taxes est aussi un enfer administratif pour les entrepreneurs », insiste Alexandra Dryjski, directrice Finance & Grants Performance chez Ayming BeNeLux.
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